Champhol Cyclotourisme : Vie du club

Vie du club

le 26/04/2023

Séjour Corse

« Vous verrez, la Corse, c’est comme la Beauce, mais en plus plat ! »

C’est ainsi qu’Eric nous a proposé de l’accompagner pour un séjour cyclo d’une dizaine de jours en Corse, basé à Propriano, à 70 km au sud d’Ajaccio.

Ce qu’il avait oublié de nous dire, notre maître des cols, c’est qu’il la regardait habituellement vue d’avion, alors forcément… ça écrase un peu.

En bons élèves que nous sommes, nous avons accepté de bon cœur et avons voulu vérifier ses dires sur le terrain … autant dire que nous n’avons pas été déçus !

On s’est tout de même un peu méfiés quand il a ajouté « que nous aurions une soixantaine de « petits cols » à escalader » ».


Samedi 15 avril
Arrivée à Ajaccio par Ferry Corsica Linea à 7h. Départ de Marseille la veille à 19h.
Débarquement puis première sortie vélo direction les îles Sanguinaires nappées d'un vent très fort. Ensuite les cols vont s'enchaîner sur la journée sur 70 km. Pour une mise en jambes 1re section à 15%. Mais ce n’est qu’une illusion ! D'autres portions suivront avec de bons pourcentages. Ciel mitigé avec vent.
Retour à Ajaccio pour récupération voiture et destination centre Belambra de Propriano pour hébergement.

Valère, un ancien collègue pilote d’Eric et Corse par alliance, nous rejoindra pour passer la semaine avec nous. Ancien coureur cycliste et proche de la soixantaine, il grimpera avec nous mais deux fois plus vite… nous avons encore une belle marge de progression dans les cols !

Nos impressions sur le centre : excellent accueil, personnel dévoué, charmant très à l’écoute. Pour les problèmes techniques, un second Joël, homme à tout faire, répond à toute demande, même pour fournir à Philippe du papier de verre pour ses garnitures de frein. Chambres de 2, bien équipées avec vue sur la mer.

De plus, la cuisine de l’hôtel est super bonne et le personnel charmant, tout pour nous donner envie de remonter sur le vélo chaque matin, non sans avoir préparé notre traditionnel sandwich « jambon-beurre » + banane pour nous sustenter chaque midi.


2e jour, dimanche 16 avril
Le soleil a cessé de bouder, ce qui nous permet d'effectuer un parcours assez exigeant de 100 km impliquant une dizaine de cols. Eric y trouvera même sa paillotte (Francis était absent). Une belle petite route très pittoresque avec de beaux points de vue, étroite et sinueuse sur le retour mais nécessitant une vigilance assez vive.
D'ailleurs nous devons laisser traverser un troupeau de 200 brebis et attendre sagement le Patou (gros pépère) qui ferme le troupeau.

Chaque jour, des chiens, des vaches ou des cochons ont apporté du piquant à nos sorties.

3e jour, lundi 17 avril
Notre maître d’école, Eric nous a concocté cette sortie de près de 2000m de dénivelé aller et retour col de Bavella par Zonza, pour 104 km. Un peu de fraîcheur au col (1250m) mais tout se passe bien malgré une route très accidentée par secteurs. La patience et la ténacité auxquelles se greffe un bon mental prennent l’ascendant sur toute contestation.


4e jour, mardi 18 avril
Déport en voiture jusqu'à Figari. Grande route (unique) pour rejoindre Bonifacio à vélo ; de ce fait prudence. Nous circulons dans la ville et montons vers la forteresse (ville haute). Un regret car l'effet visuel des maisons perchées au-dessus de la falaise ne peut vraiment s'apprécier qu'à bateau. D'ailleurs sur le port des sorties sur mer sont prévues. Néanmoins ce que nous avons vu est assez spectaculaire. Beaucoup de touristes déjà à cette époque. On peut imaginer la situation en juillet et août ! D'ailleurs le nombre de restaurants sur le port nous en apporte la preuve.
Après une pizza, ce qui nous change du sandwich jambon-beurre des jours précédents, nous suivons sur plusieurs km la route de Bastia avant de tourner à gauche pour gravir les quelques cols et routes pentues du secteur.
Ce ne sera pas une mince affaire, les plus de 1000 m de dénivelé sur 60 km peuvent en témoigner. Montées casse-pattes pourrions-nous dire !
Retour à Figari pour reprendre la voiture.


5e jour, mercredi 19 avril
Voiture jusqu'à Sartène pour évoluer ensuite vers Biliat, Grossa et d'autres villages sur des montées honnêtes de 5 à 6% en moyenne avec comme toujours de bonnes bosses dépassant les 10%.
Retour à la voiture vers 13h15, Laurent et Philippe rentrant au centre pour profiter du soleil de la plage après 61 km pour 1064 m.
Joël, Eric et Valère ont continué leur chasse aux cols, la gibecière pas suffisamment garnie. A leur actif 92 km pour 1866m de dénivelé

6e jour, jeudi 20 avril
Un nouveau départ déporté de sainte-Lucie avec comme objectif la forêt de l'Ospedale et son magnifique lac d’altitude, une belle boucle exigeante sur laquelle un débutant ne pourrait s'engager.
Une première partie d'une vingtaine de km de montée à une moyenne de 9 % avec des passages plus pentus et bien sûr des cols nous conduit à Porto Vecchio. Pas le temps d'aller flâner sur les belles plages de cette baie.
Une trentaine de km nous attendent avec là encore un bon dénivelé plus régulier que la première partie de l'ordre de 7-8 %. Néanmoins plus de 2 heures nous sont nécessaires pour atteindre la forêt et le lac de l'Ospedale à plus de 900 m d'altitude. Quelques gouttes de pluie sur la montée nous font craindre le pire mais rien d'alarmant finalement. Éric au passage s'offrira un petit col dans la forêt avant de nous rejoindre au bord du lac. La descente vers Lavie sur une route défoncée par les racines maltraite le matériel et les bonhommes ; heureusement "c'est du costaud".
Retour après 100 km et 2100 m de dénivelé à Sainte-Lucie, une belle sortie.

7e jour, vendredi 21 avril
Déplacement à Grossetto et départ vers le col de Granace (alt. 827 m). Bonne montée assez régulière autour de 6-7 %. Après la descente sur 11 km intervient le plat de résistance : 26 km de montée constante à 5-6 % vers le Bocca Di Verde (col de Verde) situé à une altitude de 1270 m. Les sommets de 2000 m encore enneigés sont notre ligne de mire. D'ailleurs de la neige sommeille encore dans les fossés à proximité du col. Globalement une très bonne montée régulière et sans excès sur le dénivelé. Même les vaches nous accueillent ! Cette altitude couronne cette semaine de vélo.
Pour le retour un demi-tour sur ce même parcours nous oblige à remonter le col de Granace avec dans ce sens une portion de 11 %. Nous retrouvons la voiture à Grossetto.

8e jour, samedi 22 avril
Sortie sur les hauteurs de Propriano, via de petits villages pittoresques. Ce matin 40 km pour Joël, Laurent et Philippe. Valère est reparti vers le nord à voiture. Éric toujours à l'affût de quelques grimpettes ou cols supplémentaires en fera 80. Donc et ce n'est pas si mal, montée de 0 à 800 mètres pour 40 km. Entre autres, le col de Siu ; nous passons d’un secteur verdoyant très fleuri à une zone très minérale et désertique avec vue plongeante sur la baie de Propriano.

Sur le continent, les cafés et petits commerces disparaissent des villages ; en Corse, ceux-ci perdurent, lieux d’échange et de convivialité pour les habitants. Même de petits restaurants attendent leurs convives dans des lieux peu imaginables.

9e et dernier jour, dimanche 23 avril

Le retour vers Ajaccio s’impose ; Laurent et Philippe prennent en charge la voiture s’octroyant au retour une rando pédestre de 4h à travers le maquis (tour gênoise de Capannella), en restauration, avec vue sur la mer. Pause détente avant de reprendre la voiture. Eric et Joël, non rassasiés repartent sur leur monture, grignotant encore au passage quelques cols. Tout le monde se retrouve dans l’après-midi sur le port d’Ajaccio pour l’embarquement dans un ferry tout neuf et retour vers Marseille puis notre « chère beauce ».

En résumé nous avons réalisé, sans trop de difficultés, entre 700 et 800 km, et escaladé de 60 à 70 cols environ, Eric ayant pour objectif personnel d’avoir un maximum de cols à son actif.

Ce fut une belle expérience, pour laquelle un minimum d’entraînement est nécessaire, ne nous le cachons pas, mais la beauté des paysages de cette « petite » île est une magnifique récompense.

 

le 25/04/2023

Lors  d'une très grande sortie vélo avec de belles montées , nous avons fait halte pour souhaiter l'anniversaire de notre jeune homme ANDRE COCOUAL dit DEDE.

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Le 13/04/2023

RANDONNEE SENIOR YEVRES

Pour la randonnée Senior organisée par Yèvres le 25 mai, nous vous demandons de vous inscrire auprès de Liliane avant le 23 avril, le nombre de places pour le repas sera limité.

Cliquez ici pour flyer randonnée senior Yèvres

 

Le 11/04/2023

RANDONNEES BONNEVAL DU 1er MAI

Cliquez ici pour flyer randonnée cyclo

Cliquez ici pour flyer randonnée pédestre

 

Le 10/04/2023

FLECHE VELOCIO

Une première flèche Vélocio

Quand durant le BRM 200 MSD m’a annoncé qu’ils recherchaient un cinquième cyclo pour compléter leur équipe Vélocio, j’ai sauté sur l’occasion ! Une nouvelle expérience !

De quoi s’agit-il ? À l’occasion du we de Pâques, une équipe de 5 cyclos doit pédaler direction le Mt Ventoux, 24 h d’affilée.

Nous voilà donc réunis à 7h30 ce vendredi 8 avril, à la Madeleine pour un départ à 8h. Yvon (capitaine), Laetitia, Laurent, David et moi-même représentant le FJ Champhol (c’est officiel sur la liste des 40 équipes participant).

Direction le Sud-est sur des routes très bien connues, puis bien connues, puis pas connues du tout … Arrêt contrôle et déjeuner à Chateauneuf-sur-Loire, poussés par un bon vent de Nord, puis après-midi agréable vers Sancerre avant de prendre une averse glacée à Nevers.

Un repas est pris à Decize la nuit tombante, nous nous équipons pour la nuit prévue fraîche : nous ne serons pas déçus !

Arrêt bienvenu à 1h à Digoin dans un bar, pas habitué à servir des chocolats chauds à cette heure( autour de nous c’était plutôt bières et alcools forts …) Le froid et la fatigue deviennent insupportables pour certain s(-1deg), et nous devons nous arrêter une heure à Roanne. Bien équipé et bien entraîné à passer des nuits blanches (par mon ex-activité professionnelle, pas par ma pratique des boîtes de nuit … !) je résiste plutôt mieux, et je ne me serais pas arrêté si la notion d’équipe n’était pas primordiale dans cette épreuve… Nous terminons les 24h peu avant St-Galmier avec 440 kms validés.

Le retour se fait en train (TER exclusivement à cause des vélos), pour une arrivée à Chantres samedi à 21h.

Une belle expérience interclubs, où le FJ Champhol s'est bien tenu !

Eric

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ATTENTION AU CHANGEMENT D'HORAIRE

Depuis le 2 avril, départ le dimanche matin à 8h

 

06/04/2023

RANDONNEE LA LUCEENNE

La Luceenne2023

 

Premier challenge régional de l'année

C'est en Touraine que débutera le premier challenge du Centre de l'année 2023. Les Cyclos d'Effiat de Cinq-Mars-la-Pile,  vous y attendent nombreux

 le samedi 15 avril et le dimanche 16 avril 2023.

Vous pourrez consulter la plaquette avec toutes les informations détaillées,  sur le site du COREG en suivant ce lien https://centrevaldeloire.ffvelo.fr/challenge-du-centre-2023-a-cinq-mars-la-pile-37/

Pour celles et ceux qui n'auraient pas encore réservé le repas, la date limite est le 8 avril prochain.

flyer St Mars la Pile

 

BRM 300

Ce samedi 1er avril, ce ne fut pas un poisson, mais ce BRM 300 organisé par MSD nous laissera des souvenirs. Encore 4 participants champholois (tant mieux) au départ : Hervé, Joël, Eric et Philippe; Laurent cette fois avait décliné l'invitation. Premiers kilomètres à partir de 5h effectués sous un brumisateur avec un vent latéral dont il fallait se méfier; mais tout se passe bien : Neuville-aux-Bois (km71) premier contrôle suivi par celui de Sully-sur-Loire (km116). La traversée de la Sologne se passe correctement, mais que de longues lignes droites ... heureusement coupées par les petits bourgs solognaux agréables. A mi-parcours pause casse-croûte au pied de l'église de Pierrefitte-sur-Sauldre (3e contrôle). Deux autres cyclos continuent avec nous, dont André d'Ablis que Philippe connaît bien. Nous retrouvons également régulièrement sur le parcours Jack (MSD) accompagné de Nathalie (St-Prest). Nous cotoyons pendant quelques kilomètres un petit groupe du CO Vernouillet. A noter que sur les grandes distances les groupes se disloquent assez rapidement (arrêts crevaisons, techniques, rythmes différents ...). Au contrôle de Neung-sur-Beuvron, la patronne d'un restaurant, affairée en salle, laisse le tampon à notre disposition sur le comptoir. Globalement, les commerçants nous accueillent aimablement, Philippe ayant une préférence pour les salons de coiffure; pour ce brevet pas de permanente ou autre brushing ... Pour toute la traversée de la Sologne, le vent bien que défavorable nous a épargnés, bloqué par la forêt.

Enfin dernier pointage à Beaugency (km215) et dès la sortie du bourg, les affaires se corsent. Remontée vers le nord - NO, la beauce dénudée, presque hostile sous ce ciel gris et orageux, ne présageant rien de bon. Vous l'avez deviné, les choses sérieuses commencent sous un vent très fort de face (il suffit de regarder les éoliennes), agrémenté de bonnes giboulées de grêle près d'Ouzouer-le-Marché. C'est un peu la débandade au sein des groupes très vite clairsemés, la fatigue pénalisant les moins aguerris. Pour ne pas le nommer nous traversons Péronville (une fois de plus) et à Varize, un coca salutaire ravigote Hervé, Eric et Philippe. Joël ne s'arrête pas, peut-être une erreur car il reste une bonne quarantaine de km. D'ailleurs très sympa ce petit bar où l'on vous sert des cocas à 1€ (cela devient rare); d'ailleurs le compagnon ou l'aide de la propriétaire (peut-être occasionnel) est obligé d'utiliser sa machine pour compter (10€ - 3€, cela fait combien ?). Et oui, même en beauce on trouve encore des mathématiciens !

Hervé, Joël et Philippe rallient la salle de sports de Rechèvres à 20h15, Eric ayant pris de l'avance en mangeant tous les petits groupes à la dérive.

Un 300 qui marquera les esprits et dont on parlera longtemps dans les chaumières au coin du feu.

Sully sur loire

 Château de Sully-sur-Loire

 

Un peu d'histoire sur le pont du diable de Beaugency

Jadis, aucun pont ne traversait la loire à Beaugency et les habitants devaient emprunter une barque.

Le diable toujours à l’affût entendit parler de cette lacune et rendit visite au maire de Beaugency. Il lui expliqua qu'il pourrait faciliter la traversée en construisant un pont et cerise sur le gâteau en une seule nuit. Le maire en bon négociateur lui demanda le prix d'une telle construction : « pas un sou, dit le diable, tout ce que je demande c’est que la première personne qui passe le pont m’appartienne ». Le maire lui donna son accord et chose promise chose due; le lendemain matin, les habitants avaient sous les yeux un beau, un solide pont de pierres qui enjambait la loire.

Alors le maire apparut dans son bel habit, tenant un seau à la main et sous le bras un chat. A l’autre bout du pont, le diable contemplait la scène se posant des questions sur l'attitude du maire. Ce dernier posa alors le chat par terre sur le pont, et le temps de dire ouf, il jeta son seau d’eau sur lui. Le chat effarouché ne demandant pas son reste, traversa le pont à toute allure et vint se jeter dans les bras du diable. Celui-ci piqua alors une vraie colère, entra dans une telle rage qu’il donna un coup de pied à l’une des arches du pont qui depuis reste décalée. « Messieurs les Balgentiens, hurla-t-il de l’autre coté, vous n’êtes pas de belles gens vous n’êtes que des chats ! « voici pourquoi depuis cette époque on appelle les habitant de cette ville « les chats de Beaugency ».

Philippe